argentine histoire dictature

Un peu partout, de nombreux symboles rappellent aux argentins ces « années noires » : des plaques placées sur les trottoirs du quartier de … Influencée par le national-catholicisme [1], la dictature tente de « moderniser » et de « rationaliser » le pays tout en interdisant les partis politiques, espérant ainsi résoudre le problème de l'instabilité politique du pays, permanente depuis la proscription du péronisme par la « Révolution libératrice » de 1955 : le coup d'État qui avait déposé le général Juan Perón. Le peuplement de la région se fait notamment à partir du Pérou, après la découverte en 1543 de la route Pérou-Río de la Plata. Cette dictature militaire ne prend fin qu’en 1983, à la faveur notamment de l’affaiblissement du régime consécutif à la défaite de l’Argentine face au Royaume-Uni lors de guerre des Malouines. Un éditorial de La Nación explique ainsi que « l'immoralité est l'un des visages montré par le communisme, en particulier auprès des jeunes » [1]. Depuis plus de 40 ans, les Grands-mères de la place de mai recherchent les quelques 500 enfants enlevés par la dictature argentine aux prisonnières politiques. Celle-ci permet l'emprisonnement (1 à 8 ans) de toute personne jugée coupable de propagande communiste et d'interdire à tout « communiste » l'exercice de quelque responsabilité que ce soit (édition, enseignement, syndicalisme, travail dans la fonction publique, etc.) Celui-ci choisit alors son délégué Héctor Cámpora pour le représenter, avec Vicente Solano Lima (du Parti conservateur populaire) comme colistier : le mot d'ordre péroniste est alors « Cámpora au gouvernement, Perón au pouvoir ! » Le 18 novembre 1972, près de 100 000 personnes, en majorité des membres des Jeunesses péronistes, défilent autour de la maison du général[4]. Dictature argentine Histoire politique de l'Argentine 5. Encourageant l'agitation sociale, il se pose en même temps comme seul capable de pacifier le pays. Un événement dont Courrier international est partenaire. En 1982, celui-ci ordonne aux troupes argentines d’envahir les îles Malouines, une possession britannique (appelées Islas Malvinas, en espagnol), revendiquée depuis longtemps par l’Argentine. Lanusse négocie avec Perón et autorise à nouveau, progressivement, les partis (loi organique sur les partis du 1er juillet 1971), dont le Parti justicialiste interdit depuis 1955, puis convoque en juillet 1972 des élections. Toute représentation qui affecte, aux yeux de l'armée, la moralité, le mariage, etc., en justifiant l'adultère, l'avortement, la prostitution, le crime, la perversion, etc., est prohibée[1] : cinq minutes de Blow-Up d'Antonioni, coupables d'érotisme, sont ainsi coupées[1]; l'opéra Bomarzo (opéra) d'Alberto Ginastera, « obsédé par le sexe, la violence et l'hallucination », est interdit[1]. Il est à son tour destitué moins d'un an plus tard et remplacé par le général Alejandro Lanusse, qui tentera de sauver le régime par une timide ouverture politique, dite du « Grand accord national », qui débouche in fine sur la convocation des élections de mars 1973, premières élections véritablement démocratiques depuis celles de 1946. Dictature argentine Dictature argentine - Histoire de l'Argentine - Terra Argentin . Mais elle a vu aussi passer d'autres ethnies comme la culture de Santa Maria jusqu'à la culture de la Pampa. Archéologie Arts et spiritualités 1. Encourageant l'agitation sociale, il se pose en même temps comme seul capable de pacifier le pays. La Fnac vous propose 84 références Amérique Latine et Antilles, Histoire Actualité : Argentine, Histoire Actualité avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction. La dictature argentine. Tout au long de ces interventions, les moyens répressifs se sont accrus jusqu’à devenir des lieux communs, allant de l’interdiction d’évoquer le nom du président destitué par … Les groupes de la Jeunesse péroniste ont adopté des idées révolutionnaires, influencés par le succès de la Révolution cubaine (1959) [4] : si dans les années 1950 la jeunesse étudiante était plutôt de droite voire d'extrême-droite (Mouvement nationaliste Tacuara), sa composition a changé avec l'entrée massive des classes moyennes sur les bancs de l'Université. L’histoire de l’Argentine au XXème siècle est jalonnée par les interventions militaires, dont la dictature de 1976-1983 est le point culminant. En 1983, des élections sont organisées qui portent au pouvoir, Raul Alfonsin, chef du Parti radical. L'échec patent du projet de « Révolution argentine », illustré par une crise économique aggravée et l'intensification conséquente de la contestation sociale et politique, inaugurée par le Cordobazo de mai 1969 et poursuivie lors de la visite du gouverneur de New York Nelson Rockefeller en juin 1969[7], finit par contraindre l'armée à organiser des élections. Histoire de l’Argentine : le XXe siècle Le XXe siècle en Argentine fut marqué à la fois par un âge d’or, puis par les dictatures militaires et la figure de Perón. Aujourd'hui dans Affaires sensibles, l'une des exactions les plus terribles de la dictature militaire en Argentine : le vol de bébés. [15],[3]. Durant la dictature de Videla, 500 bébés on été enlevé de leur mères à la naissance. Toutefois, l'approfondissement du projet « révolutionnaire » des militaires échoue, provoquant l'inconcevable, à savoir l'union du radicalisme et du péronisme dans l'alliance dite de l'« Heure du peuple » (novembre 1970), l'ex-président Ricardo Balbín (UCRP) appelant conjointement avec son vieil ennemi, le général Perón, à l'organisation d'élections libres. Cependant, elle n’avait connu que trois ans de démocratie dans un contexte fragile de crise politique (huit chefs d'Étaten 20 ans), précédés de la dictature catholique-… La figure de Perón en exil, reconnue comme « leader mythique » par Lanusse lui-même [4], a réussi à cristalliser les espérances des classes moyennes et des étudiants qui s'ajoutent aux péronistes de la première heure (syndicats et classes populaires). Jorge Rafael Videla Redondo (/ v ɪ ˈ d ɛ l ə /; Spanish: [ˈxoɾxe rafaˈel biˈðela]; 2 August 1925 – 17 May 2013) was a General Commander of the Army, member of military junta and dictator of Argentina for five years.. C’est par la suite que sont venus les Espagnols en Argentine. L'âge de la retraite est reculé, et d'autres mesures réactionnaires sont prises concernant le droit du travail. Perón souffle ainsi le chaud et le froid, appelant la CGT à la grève générale (29 septembre 1971) afin de mettre la pression sur la dictature ainsi que sur la droite péroniste, puis remplaçant en novembre 1971 son délégué en Argentine, Jorge Rafael Paladino, par Héctor J. Cámpora, proche de la gauche péroniste, et favorisant ainsi les secteurs les plus intransigeants envers la dictature[15]. En décembre 1969, le Mouvement des prêtres pour le Tiers-monde implore sans succès Onganía de mettre fin à son plan d'éradication urbanistique des villas miserias (bidonvilles). Il fait voter une loi d'arbitrage obligatoire des conflits du travail qui suspend le droit de grève. En juin 1969, au moment de la visite de Nelson Rockefeller envoyé par Nixon, Onganía remplacea Krieger Vasena par le technocrate Dagnino Pastore, qui ne parvient pas à contenir la hausse importante des prix[7]. He came to power in a coup d'état that deposed Isabel Martínez de Perón.In 1985, two years after the return of a … Au cœur de cette période sombre de l’histoire argentine s’est tenue la Coupe du Monde de football, du 1er au 25 juin 1978. Galimberti et Francesco Licastro deviennent ainsi les représentants officiels de la Jeunesse péroniste, mouvement de masse qui obtient ainsi sa consécration officielle comme « quatrième branche » du péronisme[3], aux côtés des syndicats ouvriers, des politiques et de la branche féminine. La défaite de l’armée argentine marqua la fin de la dictature. Les réserves, qui dépassaient le milliard de dollar en 1968, tombent à 300 millions de dollars (1971) [7]. La mort du Général Perón en 1974 provoqua la clandestinité des Montoneros, péronistes de gauches et anti-impérialistes Par conséquent, on ne peut pas séparer le communisme du libéralisme[1]. ». Le poignant long-métrage de Luis Puenzo sur les bébés volés de la dictature ressort ce 5 octobre en copie restaurée. Tous les événements politiques (élections, conflits, accords, ) et les faits économiques et sociaux qui ont marqué lhistoire contemporaine du pays jusquà aujourdhui. La mort du Général Perón en 1974 provoqua la clandestinité des Montoneros, péronistes de gauches et anti-impérialistes. Il s'éloigne cependant de l'orthodoxie libérale pure en maintenant l'activité industrielle par des travaux publics, ainsi qu'en établissant un programme corporatiste, expérimenté en particulier par le gouverneur de Córdoba Carlos Caballero, l'un des bras droits du prêtre intégriste Georges Grasset (de la Cité catholique) [9]. Une période pré-coloniale de rivalités entre populations sédentaires d'Indiens pré-Colombiens. Par ailleurs, un « Statut de la Révolution argentine » est promulgué, ayant même valeur juridique que la Constitution. [1]. Durant toutes ces années, Perón, exilé à Madrid, et l'armée argentine sont demeurés les arbitres ultimes du jeu politique[2]. Un an plus tard, son règne est sévèrement ébranlé par le Cordobazo (mai 1969), soulèvement spontané dans la ville de Córdoba, bientôt imité à travers le pays (Rosariazo, etc.). L’Argentine est ainsi le dernier pays du Cône sud à basculer dans la dictature. Des campagnes de moralisation de la société sont lancées, menées par les chefs de la police le colonel Enrique Green et Luis Margaride (futur chef de la police provinciale de Buenos Aires en 1974) [1]. En Argentine, les Mères de la place de Mai se sont battues pour que leur pays se penche sur le cas des 30 000 disparus sous la dictature… Cette approche intégriste sera reprise par la dictature de 1976-1983 [1]. À son retour, Perón reçoit pendant 28 jours, chez lui à Vicente Lopez, les principaux acteurs de l'époque, tentant de constituer un vaste front électoral qui donnera naissance au FREJULI (Front justicialiste pour la libération) [4]. Dans le Grand Buenos Aires, le chômage passe de 4,8 % en 1970 à 7,4 % en 1972, selon des statistiques officielles qui le sous-estiment pourtant largement[14]. Elle entrava fortement le développement social et l'industrialisation du pays, mais sans nuire au développement culturel. En 1536, Pedro de Mendoza fonde Buenos Aires, mais la Pampa, sans populations sédentaires et sans métaux précieux, se prête mal à un établissement durable. Le « Processus de réorganisation nationale » (« Proceso de Reorganización Nacional ») est le nom officiellement donné à soi-même par la dictature militaire argentine de 1976 à 1983, qui imitait ainsi le Proceso de reconstrucción nacional de la dictature uruguayenne.Celle-ci a fait près de 30 000 « disparus » (desaparecidos), 15 000 … Les réactions de la communauté internationale face à la dictature argentine sont, de ce fait, moins vives qu’elles ne l’ont été pour le Chili. Les divers mouvements de la Jeunesse péroniste se structurent alors, prenant une importance grandissante au sein du péronisme et s'opposant à la droite péroniste (ou « bureaucratie syndicale ») qui avait accepté de négocier avec la dictature. Galtieri, alors discrédité, est remplacé par le général de division Reynaldo Bignone. La « Révolution argentine » (1966-1973) est le nom officiel de la dictature militaire instaurée par le coup d'État du 28 juin 1966 qui renverse le président Arturo Illia (UCRI), élu en 1963. Les premières disparitions forcées ont aussi lieu (Juan Pablo Maestre et son épouse, ainsi que le couple Verd, tous des FAR, en juillet 1971; Luis Pujals de l'ERP en août 1971, etc.). La ville est abandonnée en 1541. Une répression très dure s’engage Toutefois, dans le même temps il réprime durement les mouvements sociaux et n'hésite pas à faire usage du terrorisme d'État (massacre de Trelew en août 1972 : des prisonniers politiques qui s'étaient rendus après une spectaculaire évasion sont assassinés la nuit)[12],[13]. Revenant à la politique de Krieger Vasena, il dévalue le 18 juin 1970 le peso de 12,5 % [7] et favorise les investissements étrangers[7]. En cela, les forces armées ont été influencées par la « doctrine de sécurité nationale » promue par le Pentagone dans le cadre de la guerre froide contre le Bloc de l'Est [4]. L'union de ces forces politiques antagonistes contre l'armée contraint celle-ci à remplacer Levingston par Lanusse à la suite d'une tentative du président de se débarrasser de la junte[7], tandis qu'Arturo Mor Roig (UCRP) est appelé au ministère de l'Intérieur afin d'organiser l'ouverture politique annoncée sous le nom de « Grand Accord National » le 1er mai 1971. Dès son arrivée au pouvoir, le général Onganía met au pas l'Université, revenant sur la participation des étudiants à la gestion universitaire et, en général, sur tous les acquis de la réforme universitaire de 1918[6] tandis que la Fédération universitaire argentine est dissoute (loi n°16 912 du 29 juillet 1966 [1] et loi du 24 avril 1967 [7]). 35 000 soldats sont ainsi présents à Ezeiza pour empêcher la foule de s'y rassembler, avec 150 snipers de la police fédérale aux points stratégiques de l'aéroport [4]. Le régime militaire, qui a débuté en 1976, n’est pas une expérience isolée mais représente le point culminant d’une série d’intervention… Elle tente cependant d'abord de sauver son projet, la junte dirigée par Lanusse, Gnavi et Rey remplaçant Onganía par Levingston, simple attaché militaire à Washington, en juin 1970, un an après le soulèvement spontané de Córdoba. Dictature argentine : la fin de l'amnistie Le Sénat a voté l'abrogation des lois protégeant les anciens responsables de la junte militaire (1976-1983) qui a éliminé des milliers de personnes. Il est à bien des égards intéressant de constater qu'effectivement la mémoire et la commémoration de la dernière dictature y tient presque lieu de religion. La fréquentation moyenne des cinémas passe de 7,2 films par personne et par an en 1960 à 2 films en 1970[1]. Cette politique, sans résultats satisfaisants pour la classe ouvrière, et qui déçoit les espérances populaires concernant le retour d'un Perón idéalisé, provoque en 1968 la scission de la CGTA, menée par le graphiste Raimundo Ongaro, ainsi que la radicalisation des Jeunesses péronistes. De par sa situation géographique, l’Argentine actuelle a été l’une des dernières régions sud-américaines à être peuplée à la préhistoire.En effet, la plupart des historiens estiment que le peuplement de l’Amérique provient initialement d’une immigration asiatique, selon toute vraisemblance en traversant … Seule une délégation de 300 personnes est autorisée à accueillir le « Conducteur » [4], bien que 30 000 militants péronistes tentèrent de franchir les barrages[4]. De Hipólito Yrigoyen à Perón, une succession de crises La crise de 1929 a des conséquences politiques désastreuses en Argentine. Les exportations se maintiennent à un niveau élevé mais le secteur agricole est touché par la suppression des mesures protectionnistes. [] Lire la suite Musicologie 6. Mais la justice argentine le soupçonne d'avoir participé à plus de 500 faits de meurtres, tortures et séquestrations. En outre, et cela caractérise également ce type de régime, contrairement aux coups d'État précédents, l'armée ne vise pas ici à intervenir temporairement sur la scène politique de façon à rétablir un ordre qu'elle estimerait menacé, inaugurant une période de transition à la suite de laquelle elle rendrait le pouvoir aux civils une fois le « péril » écarté. Histoire de l’argentine Il y a des siècles de cela le territoire argentin était occupé par quelques rares tribus indiennes. Signé par les commandants en chef des trois forces armées, le lieutenant-général Pascual A. Pistarini, l'amiral Benigno I. Varela, et le commandant de l'aviation, le brigadier-major Teodoro Álvarez, l'« Acte de la Révolution argentine » constitue la junte militaire qui destitue le président et les gouverneurs de province ainsi que les membres de la Cour suprême et le procureur général, nomme à ces postes de nouveaux titulaires qui devront prêter serment de fidélité au régime, dissout le Congrès national et les représentations provinciales ainsi que les partis politiques et remet le pouvoir entre les mains du lieutenant-général Juan Carlos Onganía, nommé « président de la République », qui concentre entre ses mains les pouvoirs exécutif et législatif, L'Acte du 28 juin justifie le putsch au vu de la mauvaise gestion du gouvernement d'Illia, qui aurait provoqué : «  la rupture de l'unité spirituelle du peuple argentin, la généralisation de la démoralisation et du scepticisme, l'apathie et la perte du sentiment national, la détérioration chronique de la vie économique et financière, la faillite du principe d'autorité et l'absence d'ordre et de discipline qui se traduisent en des perturbations sociales frondeuses et en la méconnaissance notoire du droit et de la justice. Ceux-ci se regroupent au sein de l’Ejercito Revolucionario Popular (Armée révolutionnaire du peuple) et commettent de nombreux attentats visant les entreprises étrangères. Mitos, cuentos, leyendas y literatura 5. La dictature maintient son veto sur la candidature de Perón en introduisant une clause ad hoc de résidence. La dernière modification de cette page a été faite le 21 septembre 2020 à 15:12. Tout ceci a créé les conditions propices pour une pénétration marxiste subtile et agressive dans tous les domaines de la vie nationale, et suscité un climat favorable aux débordements extrémistes qui menacent d'exposer la Nation à la défaite devant l'avancée du péril collectiviste. ». Le site officiel de l’auteure, qui propose un résumé, un extrait, et ce qui en a été En mai 1968, pressentant des velléités putschistes, Onganía destitue l'état-major, remplaçant ainsi Julio Alsogaray par Alejandro Lanusse, Benigno Varela par Pedro Gnavi et Adolfo Alvarez par Jorge Martínez Zuviría. Avec la Nuit des Longs Bâtons de juillet 1966, la répression provoque l'exil de 301 professeurs universitaires, dont Manuel Sadosky, Tulio Halperín Donghi, Sergio Bagú et Risieri Frondizi[8]. Le coup d'État est officialisé dans l'Acta de la Revolución Argentina du 28 juin 1966. [pas clair] en répondant aux différentes aspirations et en se plaçant au centre de l'échiquier politique, face à un régime discrédité[4], tandis que le cycle manifestation-répression-émeutes-répression légitime l'usage de la violence chez de nombreuses couches de la population[4]. La « Tendance révolutionnaire », quant à elle, parie sur le retour du général pour instaurer les conditions révolutionnaires de transformation sociale en provoquant la levée en masse de la population[4]. Pendant la dictature, il monte en grade, voyage, noue des relations politiques. En 1516, Juan Diaz de Solis découvre le Río de la Plata et meurt peu après. Des décennies ont passé, mais le pays porte encore le deuil de ces milliers de victimes. Responsables entre mai 1969 et mai 1971 d'environ 300 vols de banques et autres actions directes[7] visant essentiellement à ridiculiser le régime ainsi que, selon le gouvernement, de trois enlèvements (dont Aramburu et, en mai 1971, le consul britannique Stanley Sylvester, responsable de Swift & Cie à Rosario, par l'ERP, qui le libère après un certain nombre de garanties sociales octroyées par la compagnie frigorifique) et trois assassinats[7] (le général Juan Carlos Sánchez, commandant du IIe corps de l'armée, assassiné le 10 avril 1972 par l'ERP et les FAR [10]), celles-ci ont pourtant du mal à s'implanter véritablement[7], les Montoneros ne prenant véritablement de l'importance qu'en 1972 et les enlèvements se multipliant (Oberdan Sallustro (es), directeur de la FIAT, enlevé en avril 1972 puis tué lors d'un échange de tirs; il fut alors remplacé par Luchino Revelli-Beaumont, etc.). Mais le Royaume-Uni envoie une force militaire d’intervention dans l’océan Atlantique Sud qui, au bout de trois mois, bat l’armée argentine et reprend possession des îles (voir conflit des Malouines). La dictature est un régime politique autoritaire, établi et maintenu par la violence, à caractère exceptionnel et illégitime.Elle surgit dans des crises sociales très graves, où elle sert soit à précipiter l'évolution en cours (dictatures révolutionnaires), soit à l'empêcher ou à la freiner (dictatures conservatrices). L'inflation baisse ainsi à moins de 10 % en 1968, et 6,7 % en 1969[7]. Celles-ci généralisaient l'expérience précédente lancée d'octobre 1960 à mai 1961 par Margaride sous Arturo Frondizi[1]. L'état de siège est maintenu en permanence, les droits civiques et sociaux et les libertés suspendus (liberté de réunion, d'expression etc. La première dictature L es années trente furent les années de la première dictature militaire du pays. Durant les années noires de la dictature argentine (1976-1983), les militaires supplicièrent, réduisirent en esclavage et assassinèrent des dizaines de milliers de citoyens, hommes et … Le coût de la vie augmente de plus de 20 % en 1970[7], tandis que la balance commerciale est déficitaire de 100 millions de dollars début 1971[7]. Levingston nomme Carlos Moyano Llerena à l'Économie, le général de brigade Eduardo McLoughlin à l'Intérieur et Luis Maria de Pablo Pardo au secrétariat d'État. Histoire de l'Argentine . La situation reste assez méconnue en Argentine même et à l’étranger jusqu’en 1978 du fait de la stratégie de discrétion adoptée par la junte. Invité Alexandre Valenti, grand reporter et réalisateur. Pour la description de l'attaque de La Calera, voir le documentaire (court-métrage), Dernière modification le 21 septembre 2020, à 15:12, General Ongania and the Argentine (Military) Revolution of the Right: Anti-Communism and Morality, 1966-1970, Introducción: el GAN y la normalización del Partido Justicialista, Université nationale du général San Martín, Le premier retour de Perón : charisme et mobilisation populaire en novembre 1972, EE.UU. Et en 1983, quand la junte militaire tombe, Mario Sandoval s'exile à Paris, et se construit une nouvelle vie. Videla est remplacé à la présidence, en mars 1981, par le maréchal Roberto Viola, lui-même destitué, en décembre 1981, par le commandant en chef de l’armée, le général Leopoldo Galtieri. Tradiciones musicales religiosas de Chile (Dossier en español) Pratiques thérapeutiques traditionnelles 4. Par ailleurs, alors que la libération sexuelle bouleverse la société, que le rock argentin émerge timidement et que le nouveau cinéma fait son apparition[1], Onganía renforce l'ordre moral, interdisant les minijupes, les cheveux longs et tout mouvement d'avant-garde culturelle, fermant les cafés-concerts accusés d'être des repaires de « subversifs », etc., ce qui provoquera en retour la radicalisation des classes moyennes dont les enfants fournissent l'essentiel des effectifs de l'Université [6] (la population étudiante est passée de 137 000 en 1958 à plus de 240 000 en 1967[1]). Le putsch a été mené par le général Juan Carlos Onganía, qui dirige la junte jusqu'en juin 1970, avant d'être lui-même poussé vers la sortie par l'armée et remplacé par le général Roberto Levingston, qui décide d'approfondir la « Révolution argentine ». Avant l'arrivée des conquistadors espagnols l'Argentine était peuplée de clans indiens qui régnaient sous l’égide de l’Empire Inca. La dictature militaire a été une période sombre (1976-1983) dans l’histoire argentine. Dans la province de Tucuman, caractérisée par la monoculture sucrière et la surproduction, il atteint 12 % en 1972, la dictature n'ayant lancé un plan de reconversion industrielle qu'après avoir fermé de force plusieurs usines[14]. Par ailleurs, le régime tente de réformer la société en promouvant la « civilisation occidentale et chrétienne », s'opposant à l'évolution culturelle des jeunes et de la classe moyenne, dont elle considère, sous l'influence de théologiens intégristes (dont la Cité catholique), qu'elle ouvre la voie au « communisme athée » [1]. C'est dans ce climat de crise que des organisations armées font leur apparition, luttant contre la dictature : foco éphémère des Forces armées péronistes à Taco Ralo (Tucumán) en septembre 1968, suivi de l'attaque du commissariat de Villa Piolín du 6 janvier 1970 au cours de laquelle les FAP diffusent la Marche péroniste et distribuent aux enfants du bidonville des jouets « expropriés »; première action publique des FAL en mars 1970, qui enlèvent le consul du Paraguay accusé d'être un agent de la CIA ; enlèvement du général Pedro E. Aramburu le 29 mai 1970, première action revendiquée par les Montoneros, péronistes catholiques nationalistes de gauche.

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