fortifications de strasbourg
Les fortifications de la ville de Strasbourg (TR) -- 1775 -- images. Louvois et Vauban inscrivent la ville dans un réseau de six places fortes alsaciennes destinées à défendre la nouvelle frontière française ; du sud au nord, Belfort, Huningue, Neuf-Brisach, Strasbourg, Fort-Louis et Landau. Les galeries ont été remplacées en 1784 par de simples passerelles sur pilotis, ouvertes et en bois. En avril, le roi stationné en Lorraine négocie avec Strasbourg son entrée dans la ville afin d'y être reçu en visite avec une escorte de 1 000 cavaliers et un régiment à pied. Entre 1876 et 1884, les militaires allemands donnent à la cité élargie une nouvelle enceinte urbaine longue de onze kilomètres et ponctuée par une quinzaine de portes civiles et militaires. La présence romaine est attestée jusqu'à l'invasion des Huns de l'an 451. Durant le XVIIe siècle, pour faire face aux progrès de l'artillerie, l'enceinte connaît toutefois de profondes modifications et modernisations par l'adjonction de bastions édifiés selon les théories du Strasbourgeois Daniel Specklin. Exsangue économiquement et isolée politiquement du reste de l'Alsace, Strasbourg se trouve dans l'incapacité de défendre sa souveraineté face à la France[44]. En réponse, Werder expose clairement sa tactique dans une lettre : « Les fortifications des grandes villes ont leur faiblesse dans les souffrances de la population qui est exposée, sans abri, aux boulets ennemis, surtout si, comme à Strasbourg, elles sont sans casemates. En effet, Strasbourg constituait un endroit stratégiquement important pour la défense du Rhin . Une enceinte en terre avec une armature en bois a ensuite été édifiée. Depuis 1966, le remblai est aménagé en une terrasse panoramique ouverte aux touristes désireux d'observer le quartier de la Petite France[55]. Petit tour chronologique des fortifications encore visibles à Strasbourg. La tour septentrionale, la Maltzenturm, fut victime d'un incendie en 1869 puis rasée. L’objectif de l’Allemagne était, d'une part, de se protéger contre une attaque française visant à reprendre l’Alsace et la Moselle à l’Empire allemand. Dans la matinée du 28, lorsque le Magistrat s'étonne de cet assaut, Montclar lui dévoile les intentions françaises ; ou les Strasbourgeois négocient sur le champ et à l'amiable leur capitulation ou le roi Louis XIV ordonnera de prendre la cité par la force des armes. Sa fonction principale est de servir de plateforme à l'artillerie (quarantaine de canons), tout en étant capable d'accueillir une vaste caserne d'infanterie destinée à le protéger (500 artilleurs et 400 fantassins). Engagé par Strasbourg, principalement pour réaménager les fortifications, Daniel Specklin n'hésite toutefois pas à trouver d'autres employeurs comme la ville de Colmar en 1579 ou le comte Philippe IV de Hanau-Lichtenberg en 1580 pour moderniser le Château de Lichtenberg. Peu après la capitulation, sur ordre de Louis XIV, Sébastien de Vauban (1633-1707) réside six semaines à Strasbourg afin d'inspecter les fortifications. Bastion édifié sous la direction de l'architecte Christophe Heer, sa première commande à Strasbourg. Sans presser le pas, les envahisseurs descendent vers le sud afin d'arriver sous les murs strasbourgeois[63]. Le 25 septembre, l'artillerie allemande parvient à ouvrir deux brèches dans les bastions 11 et 12 situés de part et d'autre de la Porte-de-Pierre. Mais, faute de moyens financiers suffisants, l'enceinte a été rénovée par morceaux. Le total de la population citadine se monte à 24 484 habitants. Au devant, s'étend un glacis nu de cent mètres de large, lui-même précédé par une zone inconstructible de 500 mètres de large et d'une zone réglementée de 300 mètres supplémentaires où ne sont tolérés que des constructions légères[83]. Dans le cas strasbourgeois, Vauban attribua ce rôle à une garnison habituellement stationnée à Sélestat. L'édification des fortifications allemandes de Strasbourg connaît trois phases successives, longue chacune d'une quinzaine d'années et conditionnées par les progrès de l'artillerie moderne. Une modeste portion de cette enceinte est encore debout entre l'église Sainte-Madeleine et la rue du Fossé-des-Orphelins. La tour comptait trois étages voûtés. Le canal constitue également une ligne de surveillance, certes coupée par des écluses et des ponts, mais qui permet de ralentir l'arrivée des assaillants surtout la cavalerie (hussard ou pandoure). Il s'agit de la Porte-des-Bouchers, elle se dénomme Porte-d'Austerlitz sous le Second Empire, La Citadelle est conservée un temps, mais à partir de 1896, elle est en partie démantelée. Après les destructions urbanistiques des XVIIIe et XIXe siècles, de ces huit tours-portes, seule subsiste encore la porte de l'Hôpital (ou Spitalthor) en étant intégrée dans les vieux bâtiments de l'Hôpital civil. Son rôle premier est donc de surveiller le pont qui enjambe le fleuve et de stopper l'ennemie venant de la rive droite. Sa fonction était arrêter complètement le cours des eaux de l'İll et de la Bruche par la fermeture des vannes situées sous les treize arches du barrage. Après les Ponts-Couverts, afin de mettre à l'abri le quartier du Finkwiller, le mur passe sur la rive droite de l'Ill et suit la rue des Glacières puis longe les vieux bâtiments de l'Hôpital Civil, les rues Paul-Reiss et Sengenwald, le nord des places d'Austerlitz et des Orphelins, la rue du Fossé-des-Orphelins, puis la rue de Zurich jusqu'au quai des Bateliers[22]. Les fortifications de Moselle & Alsace de 1871 à 1939. Aux murailles médiévales s'étaient ajoutés des bastions « à la Specklin » puis des fortifications édifiées selon les principes de l'« école Vauban ». La place de Mutzig consiste en deux forts triangulaires installés à flanc de collines. Entre 1872 et 1876 sont édifiés douze forts complétés par deux autres entre 1876 et 1882 pour porter le total à quatorze. La muraille s'appuyait à l'est sur la Porte des Bouchers (places d'Austerlitz et des Orphelins) puis longeait les rues de Lucerne et de l'Hôpital Militaire. Trois photographies du Fort Frère (von Baden). Fortifications de Strasbourg entre 1228 et 1334 : troisième extension. Durant la seconde partie du Xe siècle la réouverture des grandes voies de communication favorise le commerce et la venue de marchands étrangers. Cette enceinte comporte des remplois pour la plupart des stèles funéraires ou des fragments sculptés ou gravés d'inscriptions. La largeur de ce mur était de 4,40 mètres à sa base pour une hauteur estimée de 3,50 mètres jusqu'au chemin de ronde. Sur l'enceinte strasbourgeoise, ce principe n'est cependant pas respecté et seul un bastion sur deux dispose d'une caponnière cuirassée chargée d'assurer les feux croisés au ras du fossé d'eau. Lors du creusement d'un parking en face de la gare ferroviaire, à l'angle du boulevard du Président-Wilson et de la rue Wodli, des fouilles archéologiques ont mis au jour une portion longue de 200 mètres du mur d'escarpe, une partie de la porte de Saverne ainsi que les restes d'une petite tourelle pentagonale. Il abandonne aux assaillants 1 200 canons et 50 000 fusils qui n'ont pas été distribués à la Garde Nationale[70]. Durant les trois siècle de sa présence à Argentoratum, la VIIIe Légion édifie successivement trois enceintes afin de protéger son campement. À propos des fortifications de Strasbourg [1875-1918] Cavalier 15 (cliché Fonds Dr Balliet) Si Strasbourg se présente, de tout temps, comme une place forte d’importance. Le bastion n'est toutefois entièrement achevé qu'en 1676. Depuis lors, Strasbourg est une ville ouverte. Après ces campagnes de démolition, il subsiste encore trois vestiges majeurs dorénavant protégé au titre des monuments historiques. Les ingénieurs strasbourgeois, dont Christophe Heer, suivirent au fil des années ces recommandations en construisant de nouveaux bastions. À Strasbourg, Sébastien de Vauban n'apporte que peu de modifications à l'enceinte bastionnée selon les préceptes de Daniel Specklin, la jugeant encore assez opérationnelle malgré une conception vieille d'un siècle. Après l'extension de la ville vers le nord, la Porte des Bœufs, aussi connue sous le nom de Rindshüterthor (Porte des Tanneurs), est remplacée en 1322 par une tour cochère dénommée Pfennigturm (Tour aux Deniers) faisant office de tour communale à l'image des beffrois du nord de la France. Entre 1919 et 1922, la municipalité strasbourgeoise et les militaires français mènent des tractations qui aboutissent le 21 juillet 1922 à une loi de déclassement de l'enceinte fortifiée. Durant la Première Guerre mondiale, Strasbourg n'a jamais été sous la menace d'une attaque ou d'un siège de la part des Français. Les canons de cette dernière répliquent en détruisant par le feu la bourgade de Kehl. La tour fut vendue aux enchères à des particuliers en 1776 puis rasée en 1874. It's located in Grand-Est, France. Selon les principes normaux de la fortification, tous les bastions sont censés se soutenir et se protéger mutuellement par des tirs croisés. D'autre part, de former un poste avancé dans les défenses françaises, capable de servir de base arrière à une offensive allemande. )[n 2] et Saint-Nicolas en 1182, la première paroisse à avoir été fondée sur la rive droite de l'İll[16]. Des fouilles menée sur le camp de sa précédente affectation, à Mirebellum près de Dijon, attestent de sa présence en Bourgogne au moins jusque vers 83-84[5]. La seconde, plus pérenne, est de donner à Strasbourg une route commerciale et d'approvisionnement rapide, les péniches du canal pouvant transporter de 30 à 80 tonnes de marchandises contre seulement 1 à 2 tonnes pour un charriot terrestre (7-9 tonnes pour les barques sur l'İll et 100-150 tonnes pour les bateaux rhénans). Le fossé du Faux-Rempart est percé d'est en ouest par les portes des Juifs, de Pierre, de Spire et de la Douane (Zolltor), tandis que le quartier Finkwiller est desservi par les portes Sainte-Catherine, de l'Hôpital et des Bouchers ; la porte Saint-Étienne permettant d'entrer depuis le faubourg de la Krutenau[25]. Au sud, l'enceinte longeait la rivière İll entre l'actuel pont de la place du Corbeau et l'Église Saint-Étienne. En 1840, Antoine Laroche, un simple particulier qui exerce la profession de fondeur-ciseleur, propose une nouvelle enceinte qui aurait à protéger la ville de Strasbourg augmentée au nord jusqu'au village de Schiltigheim et la plaine de Wacken. « Starke Steine Straßburgs »), das Informationsmagazin des C.E.S.F.S. Pour parer aux débordements en Alsace de la Guerre de Cent Ans, la municipalité est contrainte, entre 1370 et 1390, d'inclure les faubourgs ouest et nord-ouest dans une nouvelle enceinte (faubourgs National, de Saverne, de Pierre), soit près de 76 hectares. Le second rôle de ces ouvrages détachés est de soutenir de leurs feux extérieurs, le mouvement des troupes allemandes de la garnison locale d'infanterie. Il est cependant probable que les bords de la rivière n'aient été protégés que par une simple levée de terre surmontée d'une palissade[17]. La ville connaît alors d'importants bouleversements urbanistiques, l'ancienne muraille est abattue et la surface constructible est multipliée par trois. L'édifice consiste en une série de locaux voûtés, le tout étant recouvert d'une masse de terre protectrice (destinée à absorber les impacts de bombe) et entièrement entouré par un fossé doté de caponnières. Le 19 août, l'artillerie badoise qui surveille le pont du Rhin bombarde la citadelle. Après les blocus de 1814 et 1815[61], on a procédé au renforcement des principales fortifications ; sur la Porte-Blanche, le Fort-Blanc et le Fort-de-Pierre (front ouest), sur l'ouvrage de la Finkmatt et sur la Porte-des-Juifs (front nord), sur la Porte-des-Pêcheurs (front nord-est), sur la Porte-Dauphine[n 8] et sur la Porte-de-l'Hôpital (front sud). Deux photographies des vestiges d'une tour romaine (rue des Grandes-Arcades). Le plan type des « forts Biehler » consiste en une lunette aplatie aux saillants adoucis et dotée d'une gorge bastionnée. Aux alentours de l'an 12 av. Après 1870, les Allemands ne s'y sont pas trompés puisqu'ils entourent dans un premier temps la ville d'un ensemble de forts détachés. Jusqu'au XIXe siècle, bien après la disparition des murs, la majeure partie du front nord de la première enceinte médiévale est marqué dans le paysage urbain par le cours du Fossé des Tanneurs. Sous les Carolingiens et les Ottoniens (VIIIe – Xe siècles), des donations royales transfèrent peu à peu à l'évêché la propriété du sol strasbourgeois ainsi que les revenus et les droits qui s'y rattachent. À la fin du Moyen Âge, après quatre agrandissements du castrum originel, l'enceinte fortifiée de Strasbourg enclôt une superficie de 202 hectares. Après le renouveau carolingien, entre les XIe et XVe siècles, la ville de Strasbourg s'étend et absorbe ses faubourgs par l'édification de quatre murailles d'extension. Mis à part le faubourg National, ces terrains sont alors peu densément urbanisés mais s'organisent autour de jardins et de couvents fondés au XIIIe siècle (Augustins, Commanderie de l'Ordre Teutonique, Dominicaines de Sainte-Marguerite, Commanderie des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem)[31]. Il s'agit d'abord de maintenir, en cas de guerre, l'assaillant français au plus loin du centre urbain et de l'empêcher de le bombarder. Le premier fossé est comblé et un deuxième est creusé un peu plus loin. Les effectifs à sa disposition sont peu importants, le régiment du 87e de ligne laissé par le général Patrice de Mac Mahon et six compagnies d'artillerie, à savoir le régiment des pontonniers habituellement stationné sur place en temps de paix. L'archéologie n'a pas encore attesté si le fossé du Faux-Rempart, en allemand Falscher Wallkanal ou Stadt-Graben-Kanal (le bras septentrional de l'İll) est un cours d'eau naturel rectifié au cours du temps ou un canal creusé par les hommes. Chaque année, le 24 juin, jour de la Saint-Baptiste, un banquet réunissait l'ensemble des autorités municipales (le Magistrat) afin de célébrer le commencement de l'année politique[20]. La place fortifiée de Strasbourg constitue une ceinture fortifiée autour de la ville de Strasbourg, en Alsace. Le 23 août au soir, commence un bombardement à outrance qui a pour effet de détruire de nombreux bâtiments civils et militaires. Le but était d'inonder les terrains situés au sud de la ville (faubourg du Neudorf) afin de les rendre impraticable aux assaillants et ainsi d'éloigner tous les canons offensifs susceptibles, par leurs tirs de pilonnement, de faire une brèche dans le mur d'enceinte.
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