ancien nom du vietnam

Tandis que la société traditionnelle décline, la nouvelle bourgeoisie annamite occidentalisée, qui compte beaucoup d'avocats, de médecins et de professeurs, aspire à voir la France accorder une plus grande autonomie au pays[106],[109]. Dès 1958, les États-Unis sont inquiets de l'évolution de la situation en Asie du Sud-Est, tant au Viêt Nam qu'au Laos, et cherchent une nouvelle stratégie pour contrer les menées communistes dans la région[200]. La République démocratique du Vietnam. La guerre est suivie au quotidien par les médias occidentaux ; l'opinion publique mondiale est progressivement influencée par les chiffres précis qui lui sont communiqués : sur la seule année 1966, 120 000 tonnes de bombes sont déversées sur le territoire vietnamien, pour un coût de plus d'un milliard de dollars et environ 24.000 victimes, dont 80 % de civils. Le 31 mai, Hô et sa délégation s'envolent pour la France. En mars 1970, il est renversé par un putsch de la droite pro-américaine ; le Cambodge sombre dans le chaos et Américains et Sud-Vietnamiens doivent y réaliser une incursion pour repousser les Nord-Vietnamiens, le Việt Cộng et les Khmers rouges. Bảo Đại réagit alors en organisant le mois suivant un contre-congrès, semble-t-il en partie à l'instigation des Français : les revendications indépendantistes s'y font également entendre. La France, qui conserve encore 75 000 hommes au Sud du Viêt Nam, entreprend de rétrocéder progressivement toutes les souverainetés en Indochine. Après avoir négocié un arrêt des combats, il reprend les armes vers 1905. Decoux fournit en outre de réels efforts en direction des autochtones, par une politique de grands travaux et d'amélioration des infrastructures, et un développement de l'instruction[129],[130]. Le général chinois Zhao Tuo (appelé Triệu Đà par les Vietnamiens), appelé en renfort, renverse finalement le roi An Duong et s'empare du royaume d'Âu Lạc ; mais la mort de l'empereur de Chine et la chute de la dynastie Qin lui donnent des idées d'indépendance. L'Indochine française connaît dans la première moitié du XXe siècle une profonde transformation sociale et économique : le développement de l'instruction favorise le développement d'une nouvelle élite annamite qui remplace l'ancienne génération des lettrés nationalistes, laquelle tend à s'éteindre. Un lettré originaire du Nord Annam, Phan Bội Châu, inaugure une nouvelle phase de l'insurrection, qui se déroule désormais dans les milieux de l'émigration et des sociétés secrètes. Le Nam Việt existe jusqu'en 111 av. À la fin de son règne, le roi, bien que retiré, conserve le pouvoir de décision sur les questions importantes. Selon la mythologie vietnamienne, le premier souverain du Vietnam était Hung Vuong, qui a fondé la nation en 2879 avant J.-C. Bảo Đại, quant à lui, veut visiter la Cochichine en 1937 mais s'en voit refuser l'entrée par les Français, qui ne souhaitent pas donner l'impression de reconnaître l'autorité monarchique dans la colonie[98]. L'ancien royaume d'Annam est désormais divisé en trois entités, toutes placées sous contrôle français : la colonie de Cochinchine et les protectorats du Tonkin et d'Annam. Le passage à l'administration chinoise directe suscite l'insoumission au sein de la noblesse locale : en 34 apr. J.-C., une insurrection éclate quand le commandeur du Giao Chỉ fait assassiner un notable, Thi Sách, soupçonné de fomenter des troubles. Le président Clinton lève en 1994 l'embargo commercial américain contre le Viêt Nam[236] ; l'année suivante, le Viêt Nam et les États-Unis rétablissent leurs relations diplomatiques. Grâce notamment au général Trịnh Kiểm, gendre de Nguyễn Kim, les partisans des Lê entament une lente reconquête du pays : les Mac ne sont tout à fait évincés qu'en 1592. Au Sud, le président Ngô Đình Diệm, à la fois chef de l'État et chef du gouvernement, est doté par la constitution de pouvoirs très étendus, qui lui permettent à tout moment de suspendre les libertés et de décréter l'État d'urgence, ouvrant la voie à un système dictatorial[172]. Ngô Đình Diệm, entretemps, affirme son autorité, grâce notamment au soutien des Américains qui le perçoivent alors comme leur meilleur - voire leur seul - allié possible. Le camp conservateur tient les rênes du pouvoir au détriment des « pragmatiques Â» plus modérés, comme le premier ministre Phạm Văn Đồng ou le général Võ Nguyên Giáp. Le 5 juin 1948, à bord d'un croiseur en baie de Hạ Long, Xuân et Bollaert signent enfin un accord, en présence de Bảo Đại qui le contresigne : la France reconnaît l'indépendance du Viêt Nam, dans le cadre de l'Union française dont il demeure un État associé, ainsi que le principe de l'unité des trois ky, bien que celle-ci demeure à concrétiser. Le Parti continue de contrôler la vie politique du Viêt Nam mais doit désormais se montrer attentif aux changements sociétaux d'un pays en pleine évolution[245]. Nombre de lettres. L'influence khmère sur le delta est également mise à mal[56]. Le Parti communiste indochinois, qui a reconstitué ses cadres en Cochinchine, constitue un parti légal et s'allie aux trotskistes vietnamiens du groupe La Lutte, animé par Tạ Thu Thâu. Nguyên Sinh Cung - alors connu sous le nom de « Nguyễn Ái Quốc Â» (Nguyên le Patriote), et plus tard sous celui d'Hồ chí Minh - agent de l'Internationale communiste (Komintern) en Extrême-Orient, fonde à Hong Kong, en février 1930, le Parti communiste vietnamien ; bien qu'essentiellement composé de Vietnamiens, le parti est rebaptisé à l'automne Parti communiste indochinois, afin de s'adresser à l'ensemble des indigènes de l'Indochine française. Hô Chi Minh, de son côté, se sent assez fort pour rompre avec le « gouvernement provisoire Â» soutenu par les Chinois, crée un Comité de libération nationale entièrement dominé par les communistes, et lance un mot d'ordre d'insurrection générale pour prendre le pouvoir avant que les Français ne puissent revenir. Mais aussi des femmes et des enfants. En 1929, le VNQDD assassine Hervé Bazin, directeur général de l'Office général de la main-d'œuvre, une entreprise spécialisée dans le recrutement de travailleurs engagés. Un cessez-le-feu est conclu au Laos mais rien n'est prévu pour le Cambodge ; les Nord-Vietnamiens n'ont en effet plus guère d'influence sur les Khmers rouges qui ont refusé de participer aux pourparlers. L'offensive est finalement repoussée et se solde par de très lourdes pertes pour le Việt Cộng, qui y laisse une grande partie de ses troupes ; les massacres commis par la guérilla ternissent en outre son image. En voyage en France en 1938, l'empereur tente une nouvelle fois d'obtenir l'autonomie interne pour l'ensemble de l'Annam-Tonkin réunifié en un seul territoire, mais le ministre des colonies Georges Mandel lui fait comprendre que la situation internationale ne permet pas ce genre d'expériences. Art. Il se garde d'humilier les Chinois et leur propose la paix, en leur demandant de le reconnaître comme roi. Il faut attendre le règne de Đinh Bộ LÄ©nh pour que les seigneuries, pour parer à la menace posée par la dynastie Song, soient à nouveau rassemblées sous une autorité centrale stable. Ses tentatives de négociations ayant débouché sur un dialogue de sourds, Montigny s'en va en laissant aux Annamites un message de représailles si les persécutions des chrétiens continuent : Tá»± Đức réagit en relançant les violences antichrétiennes par un nouvel édit. Les Français s'efforcent de « vietnamiser Â» le conflit en développant l'armée de l'État du Viêt Nam, l'Armée nationale vietnamienne, placée sous le commandement du général Nguyễn Văn Hinh. Au début du XIVe siècle, les relations avec le Champā sont excellentes du fait du combat mené en commun contre les Mongols : mais un litige territorial au sujet de deux districts offerts au Đại Cồ Việt à l'occasion d'un mariage entre le roi cham et une princesse viêt débouche sur un nouveau conflit. Les Français doivent en effet gérer la personnalité particulière de l'empereur Thành Thái, personnage « fantasque Â» dont le comportement scandalise les milieux conservateurs de la cour impériale. Les heurts réguliers entre les Français et les Chinois, dont le gouvernement refuse de reconnaître le traité de 1874, signent le départ de la guerre franco-chinoise[80],[81]. Un médecin indochinois m’a raconté qu’il lui était arrivé de trouver un matin sept cadavres au bagne des politiques.». Les gouverneurs en profitent pour accroître leur autonomie en s'appuyant sur des notables Viêt, qui eux-mêmes tentent parfois de supplanter le gouverneur. Déçus dans leurs espoirs de collaboration loyale avec les autorités françaises, les intellectuels vietnamiens se réfugient pour la plupart dans une abstention méfiante ; quelques-uns choisissent cependant de passer à l'action clandestine[114],[116]. L'administration est davantage ouverte aux autochtones et un Conseil fédéral est créé : si l'assemblée n'a qu'un rôle consultatif, les indigènes y sont majoritaires. L'implantation de la France - désormais républicaine - au Viêt Nam se fait de manière très graduelle, alors qu'elle est surtout préoccupée d'achever la conquête de la Cochinchine et de trouver un moyen de pénétrer en Chine du Sud pour accéder plus facilement au marché chinois : en 1866, les officiers Ernest Doudart de Lagrée et Francis Garnier entreprennent une mission d'exploration du Mékong. Ngô Quyền choisit comme capitale Cổ Loa, ancienne capitale du royaume d'Âu Lạc, à proximité de l'actuelle Hanoï; il passe l'essentiel des six années de son règne à lutter contre les tendances séparatistes des seigneurs Viêt, mais échoue à maintenir la cohésion du pays, bientôt divisé en douze seigneuries. La Cochichine, administrée directement par les Japonais, demeure cependant séparée des deux autres ky. Après avoir un temps songé à mettre Ngô Đình Diệm à la tête du gouvernement, les Japonais choisissent un nationaliste plus effacé, Trần Trọng Kim, comme Premier ministre du Viêt Nam. Au Centre du pays, sur la côte du Viêt Nam central, dans la province de Quang Ngai, se développe vers 800 av. Le pays bénéficie alors d'une administration très efficace, grâce notamment à une grande centralisation des décisions et à une bureaucratie d'obédience confucéenne. Au début de 1946, la France n'a toujours pas repris le contrôle de l'intégralité du pays. L'hostilité entre les deux États vietnamiens - le Sud refusant d'organiser le référendum prévu par les accords de Genève, tandis que le Nord vise à récupérer le Sud et soutient l'insurrection du FNL (dit Việt Cộng) - conduit à une implication accrue des États-Unis et au déclenchement de la guerre du Viêt Nam. Au début du mois d'août, le gouvernement de Trần Trọng Kim, débordé par la situation catastrophique du pays, remet sa démission. Le général Leclerc arrive à Kandy (Ceylan) pour préparer l'entrée en Indochine du Corps expéditionnaire français en Extrême-Orient qui avait été mis sur pied pour combattre les Japonais, mais il apprend sur place qu'en vertu des accords de Potsdam, dont les Français ont été tenus à l'écart, le Royaume-Uni doit débarquer au Sud de l'Indochine pour désarmer les Japonais et maintenir l'ordre, tandis que la république de Chine fera de même au Nord ; les troupes françaises ne peuvent pas encore débarquer. De nombreux militants sont envoyés au bagne de Poulo Condor[117]. Au Cambodge, au contraire, les relations avec le régime des Khmers rouges se dégradent immédiatement ; Pol Pot expulse en effet les minorités vietnamiennes et ambitionne d'annexer l'ex-Kampuchea Krom, considéré comme le berceau des Khmers. Des cadres communistes sont envoyés dans les campagnes pour liquider les « propriétaires Â» et les « féodaux Â» : dans cette campagne de « rectification Â» du monde rural, qui se déroule sur fond d'appels à la haine contre l'« ennemi Â» de classe, de très nombreux abus sont commis, les agents du régime travaillant selon un système de quotas de personnes à sanctionner. La période de désordre qui suit la chute de Diệm entraîne un relâchement général de la vigilance au Sud Viêt Nam ; le FNL en profite pour étendre ses opérations et son implantation sur les hauts plateaux aux trois frontières (Viêt Nam, Laos, Cambodge). Les Chinois libèrent Nguyễn Ái Quốc, alias Hô Chi Minh, qui entre alors avec Phạm Văn Đồng au comité directeur du Dong Minh Hoï[133],[131]. Au Nord, le site de Dong Son dans la province de Thanh Hoa, a donné son nom à une culture de la seconde moitié du dernier millénaire av. les Viêt (ou Kinh), qui constituent environ 80 % de la population du Viêt Nam, se considèrent comme les descendants directs des Bac Viêt, et s'appellent parfois Con rồng cháu tiên, soit « fils du dragon, descendants de la fée Â». Les origines exactes du vietnamien ont fait l'objet de débats : la majorité des chercheurs le rattachent aux langues môn-khmer, dont les langues viêt-muong composent une branche, mais une autre thèse le veut également mâtiné d'un dialecte thaï qui aurait contribué à lui conférer sa forme. La famille Trinh, dont la charge se transmet de père en fils, gouverne désormais le pays tandis que la dynastie Lê ne règne plus que symboliquement. Le gouvernement de Vichy décide alors de le limoger et le remplace par l'amiral Jean Decoux. Le pays devient une destination touristique appréciée. Plutôt que de mettre sur le trône leur protégé Cường Để, qui attend vainement son heure au Japon, ils privilégient la stabilité en maintenant en place Bảo Đại. La culture de Dong Son s’éteint avec l’invasion chinoise. Désormais respecté par la Chine, le Đại Việt affronte à nouveau au Sud le Champā, qui a repris les hostilités après vingt ans de paix. Un assemblée territoriale est finalement formée en Cochinchine : le 23 avril, elle vote le rattachement de la colonie au Viêt Nam, ce que le Parlement français ratifie le 20 mai. Les Américains et les Sud-vietnamiens mènent de leur côté une « guerre spéciale Â» pour défaire la guérilla[213]. Le Tonkin repose notamment sur l'industrie minière et manufacturière :un appareil commercial et bancaire important se construit sur ces activités, caractérisé notamment par de grands établissements bancaires, comme la Banque de l'Indochine et la Banque franco-chinoise. Au VIe siècle le royaume du Tchen-la, établi au nord, en amont dans le bassin du Mékong, conquiert le Fou-nan, formant ainsi le Cambodge pré-angkorien. Le 27 janvier 1973, les accords de paix de Paris sont enfin signés : le texte prévoit le retrait des troupes américaines avant le 31 mars de la même année, le déminage d'Haïphong, un processus de réconciliation nationale au Sud Viêt Nam avec tenue d'élections et libération des prisonniers politiques. Lý Thường Kiệt défait également le royaume de Champā, qui doit céder des territoires aux Viêt[33]. Malgré son développement économique, le Viêt Nam colonial demeure par ailleurs une société profondément inégalitaire : en Cochinchine, 50 % des terres sont possédées par 2,5 % de la population, qu'il s'agisse des colons, peu nombreux, ou des élites annamites qui vivent de la rente foncière. Il évite cependant la famine grâce à des importations de riz birman, organisées avec l'aide de l'URSS. Le Viêt Nam est un pays issu d'un brassage ethnique complexe. Si la sinisation dote le pays d'une structure étatique, elle contribue cependant aussi à constituer une élite politique mandarinale accrochée à ses privilèges[38]. Le 23 octobre, sur le conseil du colonel américain Edward Lansdale, chef de la mission de la CIA à Saïgon, Diệm organise un référendum qui décide de la destitution de Bảo Đại et du choix d'un régime politique républicain. L'amiral Bonard, signataire du traité de Saigon, en devient le premier gouverneur. Au total, à la fin des années 1960, Poulo-Condore comptait environ 10 000 détenus. Son successeur, le contre-amiral Page, se retire en abandonnant au passage les catholiques vietnamiens qui s'étaient mis sous la protection des Français. La Chine, prise dans des conflits internes et externes, finit par renoncer à son intervention. La Chine n'élimine pas la féodalité locale, mais la plie à ses intérêts : les seigneurs viêt trouvent leur place dans un système pyramidal, au sommet duquel se trouve l'empereur de Chine. La capitale des Trinh, Thăng Long (Hanoï) est prise le 21 juillet 1786, et la seigneurie Trinh prend fin avec le suicide des princes en fuite. Le gouverneur général, grâce à un emprunt de 200 millions de francs-or, entreprend une politique de grands travaux, améliorant sensiblement les infrastructures. La tension internationale a des conséquences directes sur la situation politique de l'Union indochinoise : lorsque le PCF est interdit en métropole en septembre 1939, la répression s'abat à nouveau sur les groupes communistes vietnamiens (PCI et trotskistes)[126],[127]. La Grandière s'emploie à organiser l'administration de la Cochinchine : il maintient l'administration annamite mais doit remplacer les mandarins rappelés par Tá»± Đức par de nouveaux fonctionnaires indigènes, recrutés notamment parmi les chrétiens. Paul Bert prend des mesures pour associer les Vietnamiens à la gestion de leur pays : il crée notamment un conseil de notables, qui ne dispose cependant pas d'un pouvoir réel. Le commerce extérieur double en cinq ans et le niveau de vie s'élève sensiblement[92]. La capitale du royaume est Cô-loa, dont des vestiges subsistent au nord d'Hanoï. En 1852, huit évêques d'Extrême-Orient lancent un appel à Louis-Napoléon Bonaparte pour lui demander une action armée contre l'Annam. Confrontés à une technique de guérilla, Américains et Sud-Vietnamiens tentent de démanteler les bases du Việt Cộng, en multipliant les raids de type « search and destroy Â» face à un ennemi souvent invisible, et en déplaçant la population des campagnes vers les villes par une politique d'urbanisation forcée. De la fin du XVIe à la fin du XVIIIe siècle, le Đại Việt est de facto divisé en deux. Les rares images de ces hommes sortant de leur cellule montrent des êtres humains décharnés, les os à nu, les yeux exorbités. Outre le Viêt Nam lui-même, le Laos, où la guerre civile se poursuit mais où les troupes américaines ne sont pas censées stationner, subit de très importants bombardements à la fois pour disloquer les réseaux de la piste Hô Chi Minh et pour réduire les positions du Pathet Lao. Les accords de Genève prévoient l’organisation d'élections libres et l'unification du pays, mais les États-Unis soutiennent dans le Sud un coup d’État portant au pouvoir Ngô Đình Diệm, qui refuse de reconnaitre ces accords. Au Nord, le gouvernement du Việt Minh multiplie les réformes et les actions de propagande ; il a entretemps les plus grandes difficultés à gérer la famine qui continue de sévir - d'autant que la coupure d'avec le Sud le prive des surplus de la Cochinchine - et doit compter avec la présence envahissante des troupes d'occupation chinoises, qui soumettent le pays à un véritable pillage. Le Viêt Nam suit, durant une décennie, une ligne communiste rigide, sous l'influence de Lê Duẩn, secrétaire général du PCV, et des autres « idéologues Â» comme Lê Đức Thọ et Trường Chinh. Entretemps, en Indochine, les communistes renforcent leur hégémonie politique, à la faveur notamment du retrait des troupes chinoises, qui laisse le champ libre aux troupes de Giáp pour s'installer dans différentes villes. Le Dong Minh Hoï végétant et les Américains cherchant des personnes sur qui compter en Asie du Sud-Est, les Alliés décident de miser sur le Việt Minh, qui se présente avant tout comme nationaliste et non comme communiste. Le bouddhisme est également employé par les Trần comme un instrument de lien social et un garant de l'ordre établi ; l'esclavage est supprimé. Le Nord Viêt Nam, de son côté, reprend progressivement ses manœuvres contre le Sud, sans encore passer à l'affrontement ouvert. La population soudée autour du parti communiste, instruite, et bénéficiaire d'un solide système de santé, continuellement aidée par ses alliés du monde communiste oppose une résistance militaire de plus en plus efficace aux bombardements, malgré les frappes aériennes de plus en plus nombreuses contre les populations civiles [217]. Le 14 août 1945, après les bombardements atomiques, le Japon annonce sa capitulation. La tutelle politique de la Chine joue un rôle important dans la naissance et le développement de la langue vietnamienne. Les Américains, peu favorables aux colonialistes français, privilégient désormais les nationalistes vietnamiens par rapport aux Français dans les opérations envisagées contre les Japonais.

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